La flotte REPCET® compte aujourd’hui 39 navires et 5 organismes disposent du système terrestre
Depuis le 1er juillet 2017, l’article 106 de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages impose à certains navires battant pavillon français de s’équiper d’un dispositif de repérage et de partage de positions de cétacés. Le dispositif REPCET® répond aux exigences de la loi et tend à limiter le risque de collision, préserver les populations de cétacés et assurer la sécurité des passagers.
La Méditerranée abrite 8 espèces de cétacés en période estivale, grâce à une mer riche en krills, céphalopodes et autres petits poissons dont se nourrissent ces mammifères marins. Or, c’est également à cette période que le trafic maritime s’intensifie, notamment entre la Corse et le Continent. Chaque année en Méditerranée Nord Occidentale, on estime que 16 à 20 % des baleines retrouvées mortes ont été tuées suite à une collision, et beaucoup d’individus vivants présentent des traces de ces accidents.
« Loin d’être anecdotiques, les collisions avec des bateaux sont considérées comme la principale cause de mortalité non naturelle des rorquals communs et des cachalots en Méditerranée. » Denis Ody, Co-Responsable du programme Océans et Côtes au WWF France.
La réussite du dispositif REPCET® repose sur la densité du maillage maritime et le nombre de navires équipés : plus il y a de signalements émis et reçus, au mieux il est possible d’éviter la route d’un grand cétacé. Aujourd’hui, 39 navires disposent de REPCET® dont des ferries qui effectuent les traversées Corse-Continent, 2 centres de surveillance (CROSSMED et CROSS Antilles Guyane), 3 institutions telles que le Parc National de Port-Cros.